2017, une année riche en nouveaux amendements. Un crédit d’impôt pour nos animaux, du moins pour la stérilisation de nos compagnons. Jean-Luc Laurent, député MRC du Val-de-Marne a déposé un amendement particulier… Une idée qui a du chien.
Nos amis les animaux
D’après une enquête de 2012 menée par la Chambre Syndicale des Fabricants d’Aliments Préparés pour Chiens, Chats, Oiseaux et autres Animaux Familier (FACCO) la France compte 63 millions d’amis à quatre pattes au sein de nos maisons. Presque autant, que la population Française.
La France comptabilise le plus important nombre d’animaux au sein de l’union européenne. Près d’un foyer sur deux possède un animal de compagnie. Qui dit animal, dit dépense, prévue ou non.
Dans un premier temps, il y a l’achat de l’animal. Le prix variera entre 200 à 500 euros suivant la race. Pour un chien ou un chat de race qui est désigné comme étant lof (inscrit au livre d’origine français), vous dépenserez 1000€. A cela s’ajoute les frais de vétérinaire, qui sont cumulés lors des premiers mois de l’animal. Si vous choisissez d’adopter, le coût s’élèvera de 90 à 200 euros. Ce coût correspond au frais de vaccination, d’identification et de stérilisation. A côté de ça il y a les frais annexes : accessoires, alimentation… Vous pouvez également assurer votre animal. Tout comme les humains, s’il arrive quoi que ce soit, l’assurance est présente pour prendre en charge une partie des frais nécessaires.
En somme, acheter ou adopter un animal de compagnie, ne permet pas de faire des économies. Au contraire, il est donc nécessaire de réfléchir avant de prendre une telle décision. Au grand regret de la SPA, on voit une augmentation des abandons d'animaux domestiques de plus de 24% en 2016. On voit souvent apparaitre un pic d’animaux orphelins en période estivale. En effet, les propriétaires d’animaux s’aperçoivent des contraintes liées à l’adoption d’un animal lors des vacances. Les animaux ne sont pas acceptés partout, les faires garder peut s’avérer difficile et onéreux. Les abandons sont également liés à des dépenses non anticipés comme la vaccination, la stérilisation, le gardiennage…
Comment l’état envisage le problème
Jean-Luc Laurent fait une constatation "Compte tenu des problèmes qu'engendre la surpopulation animale, et notamment les énormes difficultés auxquelles sont confrontés les organismes de protection animale, il est urgent de prendre des mesures visant à limiter les trop nombreuses reproductions d'animaux".
Il décide alors de proposer un amendement à l’assemblée générale visant à accorder un crédit d’impôt aux personnes voulant stérilisé leurs animaux de compagnie. Dans le but de contrer ce phénomène de surpopulation, d’abandons, de problèmes d’impayés etc… Le député espère sensibiliser les ménages à la cause animale en leur accordant un crédit d’impôt. Il est bon à savoir que pour stériliser un chat et un chien, il faut compter respectivement 130 € et 400 €. Une somme non négligeable qui est bon d’anticiper.
Un amendement mis à la niche
Le Jeudi 20 Octobre, M. Laurent et les 9 députés ont donc soumis l’amendement d’une baisse des impôts suite à la stérilisation de son animal de compagnie. L’assemblée a rejeté ce jeudi cette idée. Le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert ne souhaite pas instaurer cet amendement pour ne pas créer de nouvelle niche. Il explique «Je ne sous-estime pas le problème mais il existe déjà des réductions d’impôt pour les dons aux associations comme la SPA »
In fine, il n’y aura pas d’abattement fiscal pour les personnes ayant stérilisé leurs animaux de compagnie. Si vous êtes dans l’incapacité de payer les frais de vos animaux ou autre et que vous avez au minimum un crédit, pensez à réaliser un regroupement de crédit. Vous pourrez alors ajouter une trésorerie à votre crédit actuel et vous pourrez apporter tous les soins nécessaires à votre boule de poil.
Rédacteur : La Rédaction Crédigo