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DSP2 : on peut retirer de l’argent chez les commerçants

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DSP2 : on peut retirer de l’argent chez les commerçants

La directive européenne sur les services de paiement ou DSP2 instaure la possibilité pour les commerçants de proposer une offre de “cashback” : en cas de paiement par carte, les clients pourront, en plus de payer leurs courses, demander de recevoir des espèces.

La DSP2 : une offre de cashback pour les commerçants

La DSP2 qui est entrée en vigueur le 13 janvier dernier, permet aux commerçants qui le souhaitent de proposer une offre de “cashback” : en cas de règlement par carte, les clients pourront, en plus de payer leurs courses, demander à recevoir des espèces. Un plafond de retrait de 60 euros est évoqué.

Normalement, vous devriez pouvoir retirer jusqu'à 60 euros en espèces chez certains commerçants. Mais attention, rien n'est prêt pour l’instant et les discussions sont toujours en cours pour définir les modalités d'application de cette mesure. Les députés viennent de voter le 8 février dernier le feu vert pour la ratification de l’ordonnance qui transpose la directive européenne.

Un choix des commerçants

Cette possibilité de retirer de l’argent existe chez les commerçants qui auront fait le choix de rendre ce service à leurs clients. Mais pas la peine d’essayer d’en profiter dès maintenant en faisant vos courses. Rien n’est prêt. Les modalités de mise en place doivent encore être définies par le ministère des Finances.

"Il reste à traiter la question du logiciel de caisse. Lorsque vous payez 40 euros et demandez 20 euros en liquide, comment doit-on comptabiliser ces 20 euros ? Car ils ne peuvent pas entrer dans le chiffre d’affaires du commerçant…. Nous devons aussi réfléchir aux équipements nécessaires, nous devons nous assurer que le cadre mis en place ne donne pas lieu à des abus. Il faut déterminer un cadre juridique, et désigner un ou des fournisseurs de moyens techniques", explique-t-on au ministère des Finances.

Autre question sans réponse pour l’instant : qui financera les investissements informatiques nécessaires pour que l’on puisse distinguer l’achat de la demande de cashback ? Que ce soit les modalités d’application ou les éventuels coûts, rien n’a été décidé clairement.

Les banques ne sont pas d’accord

Les commerçants, via leurs représentants, pensent que cela va créer de la valeur ajoutée dans les commerces. Mais la fédération bancaire française grince des dents en qualifiant cette décision « d’anachronique et perturbante », à l’heure où le paiement sans contact a de plus en plus tendance à se développer.

RédacteurLydie Dabirand