
Comment la génération Y, née entre 1981 et 1998, gère-t-elle l’achat d’un bien immobilier ? selon une étude de la banque HSBC, elle a une idée plus ou moins précise du budget nécessaire pour devenir propriétaire, seuls 18% n’en ont aucune idée.
La génération y et l'immobilier
Comment la génération Y, née entre 1981 et 1998, gère-t-elle l’achat d’un bien immobilier ? Une étude de la banque HSBC appelée « Beyond the bricks ou avoir un toit à soi », parue en janvier dernier, répond à cette question. 41 % de cette génération sont propriétaires de leur logement et 69 % de ceux qui ne le sont pas encore espèrent le devenir dans les 5 ans à venir. Pourtant ces derniers rencontrent des freins, comme le fait de se constituer une épargne suffisante pour l’apport personnel (53%) et ne pas avoir un salaire suffisant (36%). La génération Y a une idée plus ou moins précise du budget nécessaire pour acheter, seuls 18% n’en ont aucune idée.
Pour réaliser leur rêve immobilier, cette génération est prête à faire des concessions : réduire le budget loisirs (44%), acheter un bien plus petit (20%) et reporter le projet d’avoir des enfants (19%). Parmi ceux qui sont devenus propriétaire 41 % ont dépassé le budget prévu, notamment à cause des frais de rénovation (51%) et des frais de notaire (41%). Pour faire face à ces dépenses non prévues 54 % ont puisé dans leur épargne, 28% ont réduit les dépenses et 13% seulement ont emprunté à la famille ou à des amis.
Un apport personnel plus long à constituer
En effet, les primo-accédants français font partie des moins nombreux à compter sur l’aide financière de leurs parents et famille (28% contre 66% pour des Chinois par exemple). En contrepartie ils mettent plus de temps à se constituer un apport personnel : 7 ans contre 3 ans pour des Anglais par exemple.
Une fois dans leurs murs, les nouveaux propriétaires prévoient de rénover leur bien (59 %). Et la place de leur maison dans leur vie est primordiale car la génération Y travaille parfois ou souvent chez elle (43%) contre 32 % de la génération Baby-boomer (née entre 1946 et 1963). Les Y sont seulement 28 % à ne pas travailler chez eux et à ne pas souhaiter le faire (contre 51 % pour les baby boomers).
Les propriétaires français consacrent en moyenne 36% de leurs revenus mensuels au remboursement de leurs échéances de prêts. Si elle chute à 29% pour les Baby-Boomers, cette proportion grimpe toutefois à 41% pour la génération Y.
Moins de fidélité pour les primo-accédants avec leur banque
Au niveau mondial, 44% des propriétaires ayant un prêt immobilier ont déjà changé d’établissement de crédit et cette tendance est encore plus forte chez les primo-accédants (58%). Et les Français sont forts dans ce domaine : 8 propriétaires sur 10 se sont renseignés pour changer de banque, toujours selon une étude de la banque HSBC.
52 % ont aussi franchi le pas et dit au revoir à leur banquier et parmi eux 62 % de la génération Y. Au niveau mondial, 61% des propriétaires détenteurs de crédits immobiliers se sont déjà informés pour changer d’établissement de crédit, tandis que seuls 44% ont effectivement franchi le pas.
Etude sur l’acquisition immobilière de la banque HSBC appelée « Beyond the bricks ou avoir un toit à soi » effectuée auprès de 9000 personnes à travers le monde et 1000 en France.
Rédacteur : Lydie Dabirand