
C’est un indice positif : l’immobilier de luxe en France et surtout à Paris se porte bien, avec des prix en hausse, des biens qui se vendent vite…
Hausse des prix et des transactions dans l’immobilier de luxe
L’étude d’un des spécialistes de l'immobilier de luxe, Savills, en partenariat avec l'agence Varennes, a annoncé les bons volumes de transactions fin 2017 : 766 transactions de plus de 2 millions d'euros, contre 789 en 2011, année record. Pour les transactions à plus de 4 millions d'euros, on arrive à un chiffre de 135, contre 123 en 2011.
Barnes, autre professionnel du secteur a réalisé en 2017 2,35 milliards d'euros de ventes en France, soit une hausse de 15% par rapport à l'année précédente, dont 1,55 milliard à Paris (soit 969 ventes au prix moyen de 1,6 million d'euros, en hausse de 10%).
La hausse est aussi à noter côté prix : plus 3.5% entre juin 2017 et juin 2018, D’après la Chambre des Notaires de Paris, le prix moyen du mètre carré dans la capitale est de 9.500 euros mais pour l’immobilier de prestige on arrive à des chiffres entre 12.000 et 20.000 € le mètre carré et pour l’immobilier d’exception, à plus de 20.000 euros le mètre carré.
Malgré ce prix élevé et ce marché de niche il y a de la demande : en France, un bien reste sur le marché 78 jours en moyenne. À Paris, 45 jours. Qui achète ? Les Français en majorité, 14% des transactions sont effectuées avec d’acheteurs internationaux, notamment des Américains puis les Belges et les Suisses L'étude montre également que les expatriés français reviennent maintenant à Paris et investissent dans l'immobilier de prestige. Brexit oblige ! Mais pas que.
Des indicateurs au vert pour l’immobilier de luxe en France
« L'activité est très bonne dans la capitale, depuis l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, à la faveur de meilleures perspectives économiques et de l'obtention des jeux Olympiques de 2024 », a indiqué le président de Barnes, Thibault de Saint Vincent, lors d'une conférence de presse.
Ajoutez à cela les taux d’intérêt bas, une économie qui va un peu mieux et les effets du Brexit avec des relocalisations et délocalisations de sièges de grandes banques qui quittent Londres, les chiffres sont donc à la hausse.
Rédacteur : Lydie Dabirand