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Marché immobilier : l'ancien préféré au neuf

Article mis à jour le
Immobilier : l'ancien préféré au neuf

S'il y a bien une constante en matière d'immobilier, c'est bien l'inconstance du marché. Tributaire de nombreux facteurs, le secteur évolue sans cesse et récemment, il semble que l'ancien soit bien plus plébiscité que le neuf.

Des prix en baisse pour l’immobilier neuf

Avec un nombre de transactions à la baisse pour le neuf, les prix ont naturellement tendance à suivre le mouvement et donc à être revu à la baisse. En effet, le baromètre LPI-SeLoger a permis de constater un recul de 1,5% sur les prix de l'immobilier neuf. Par ailleurs, les permis de construire ont également chuté et sont 8,9% moins nombreux que l'année dernière entre janvier et mars.

Le prix des maisons neuves est lui aussi affecté puisqu'une chute de 2,8% a été constatée. Enfin, en ce qui concerne les appartements, c'est 1,2% de baisse qui a été enregistrée. Les maisons neuves semblent donc être les plus touchées par cette baisse dans l'immobilier neuf. Qui plus est, les ventes d'HLM souffrent également de la morosité du neuf et les ventes ont chuté de 10,3%. En cause, les ponctions annuelles de l'État sur les finances des organismes HLM.

L'immobilier ancien prospère

À l'inverse du neuf, l'immobilier ancien se porte toujours très bien. En effet, entre le mois d'avril 2018 et le mois de mars 2019 ce sont environ 985 000 transactions dans l'ancien qui ont été enregistrées avec 960 000 transactions pour la même période l'année d'avant. Ainsi, si les choses continuent sur cette lancée tout au long de l'année, le million de transactions enregistrées pourrait bien être atteint (il y en a eu 970 000 en 2018).

Cependant, qui dit augmentation des ventes dit augmentation de la demande et donc augmentation des prix. Le mètre carré de l'ancien de façon nationale a augmenté de 3%. Selon l'indice Notaires-Insee : « La hausse reste plus importante pour les appartements (3,7 % sur un an) que pour les maisons (+ 2,5 %) ».

Si l'on regarde les choses de façon plus précise, en Île-de-France les prix ont grimpé de 3,9% pour 2,6% en région. Par ailleurs, la banlieue des villes moyennes séduit également de plus en plus : « Ce sont ces villes qui se développent le plus, ce qui correspond à un compromis lié au coût du logement mais aussi à l'aspiration des ménages à un style de vie à la fois urbain, à taille humaine et proche de la nature » selon Terra Nova.

Pour approfondir le sujet :

RédacteurLucie Barguisseau