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PTZ et éco-PTZ : quelles sont les différences ?

Article mis à jour le
Différence PTZ et éco-PTZ

On entend parler du PTZ, de l’Eco PTZ tant que l’on oublie que ce sont deux aides différentes, avec des conditions différentes, des bénéficiaires différents… On fait le point.

Perdu dans la jungle des aides entre prêt à taux zéro (PTZ) et éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) ? Souvent on utilise l’un et l’autre mot sans différenciation. Erreur ! Il ne faut pas confondre ces deux types de prêts, qui s'adressent à des publics différents et financent des opérations distinctes. On vous explique tout pour comprendre les différences entre ces deux aides financières.

Dans les deux types d’aides

Ce sont des avances financières, remboursables sans intérêt, pour le propriétaire-emprunteur occupant sa résidence principale. Dans les deux cas, pour obtenir un PTZ ou un éco-PTZ, on doit s'adresser à un établissement bancaire agréé, qui décide seul de son attribution, après étude de la solvabilité et des garanties du demandeur.

Le cumul de ces deux prêts est possible.

Le prêt à taux zéro ou PTZ :

Le PTZ permet de financer l'acquisition du logement neuf ou ancien et est attribué sous conditions de ressources. Ce type de prêt bénéficie d'un différé de remboursement, variable selon les revenus.

C’est un prêt complémentaire pour l'acquisition d’une résidence principale soumis à des critères de plafond des revenus et quelques conditions comme acheter un logement performant sur le plan énergétique ou aux normes RT 2012.

En cas d’achat d’un logement ancien, les travaux de rénovation doivent représenter au 25% du total de l’opération. Ces travaux doivent être réalisés dans les 3 ans après l’obtention du prêt.

L'éco-prêt à taux zéro ou Eco-PTZ :

L'éco-PTZ finance, lui, les travaux d'amélioration de la performance énergétique du logement. Il a été créé en 2009. Il a été prolongé jusqu’en 2021 et ouvert aux copropriétaires en 2014. En novembre 2020 le gouvernement avait décidé de rallonger le délai jusqu’au 31 décembre 2023. La première Ministre a annoncé le 28 août 2023 que ce délai serait prolongé jusqu'à fin 2027. .

Il est attribué sans condition de ressources, mais le différé de remboursement n’est pas possible. Il n’existe pas de critères de plafond de revenus pour l'Eco-PTZ et aucun intérêt à rembourser. Il est cumulable avec d'autres mesures et primes (MaPrimeRénov', CEE).

Il faut entreprendre des travaux prévus dans une liste précise (isolation thermique, l'installation ou remplacement d'un chauffage et/ou du système de production d’eau chaude). Ces travaux doivent être effectués par des professionnels garantis RGE.

Il est possible jusqu’à fin 2023 de pouvoir demander un deuxième éco-prêt pour le même logement pour financer d’autres travaux que ceux financés par le premier éco-prêt. La somme des deux prêts ne devait pas dépasser 30.000 euros. Elle va aujourd’hui (depuis novembre 2021) de 7 000 € ( pour la pose d'un double vitrage) à 50 000 € pour des travaux avec un gain énergétique d’au moins 35 %. La durée de remboursement est aussi étendue à 20 ans si nécessaire, contre 15 actuellement. À partir du 1er juillet 2022, le « cumul des aides à la rénovation énergétique sera simplifié », notamment entre cet éco-prêt et le « dispositif MaPrimeRénov' », a aussi ajouté Anthony Cellier.

Bon à savoir : En 2020 42 000 prêts ont été octroyés (19.000 en 2018) . Un rapport parlementaire a recommandé en juin 2020 l'augmentation du plafond de 30.000 à 50.000 € pour les ménages modestes. Ce nouveau plafond, proposé par le député Anthony Cellier (LREM) dans un amendement, a été adopté en novembre 2021 et inscrit noir sur blanc dans un décret paru le 7 février 2022 au Journal Officiel. 

RédacteurLydie Dabirand