Quels sont les financements possibles pour acheter un parking ?
Ce type de prêt peut être accordé sans avoir à justifier de l’usage qui sera fait de la somme prêtée. Le montant peut donc servir à réaliser cet investissement dans une place de parking.
Le parking, box, garage, ou place de stationnement sont des biens immobiliers. Il est donc possible de s'adresser à un établissement de crédit pour une demande de prêt immobilier, et profiter ainsi de taux souvent inférieurs à ceux pratiqués pour les crédits à la consommation.
Si vous avez déjà d’autres crédits en cours de remboursement, vous pouvez les regrouper en un seul et demander à ajouter un montant supplémentaire qui pourra alors servir de trésorerie pour financer l’acquisition du parking. Il vous est également possible de regrouper votre prêt immobilier avec vos crédits conso et votre demande de trésorerie.
Vous pouvez utiliser un de vos biens immobiliers comme garantie hypothécaire. L’établissement de prêt pour vous accorder jusqu’à 60 voire 70% de la valeur estimée du bien qui sert de garantie. En rendant liquide ce patrimoine vous pouvez obtenir le financement nécessaire pour réaliser cet investissement.
Les avantages et inconvénients d’investir dans un parking
Une place de parking, un garage, un box, une place de stationnement, est un bien immobilier dont le prix est moins élevé que l’achat d’une maison ou d’un appartement. On peut en effet devenir propriétaire d’une place de parking, ou d’un garage, pour des montants souvent inférieurs à 50 000 euros.
En moyenne, louer un parking en France coûte 83 euros par mois. Mais dans certaines grandes villes comme Paris les prix s’envolent (150 euros dans la capitale). Le taux de rentabilité est situé entre 6 et 9 % en moyenne par an.
Un parking n’est pas considéré par la loi comme un logement vide, donc c'est le Code Civil, et non pas le code de l’habitation qui encadre ce type de location. Et le code est plus souple : Les loyers ne sont pas plafonnés, les préavis n'excèdent pas un mois. Chacun peut donner congé librement à chaque échéance du bail et ce sans motif.
Mieux vaut quand même signer un document écrit avec les futurs locataires. Sur ce document doit être indiqué le montant du loyer, le dépôt de garantie, la durée du bail...
- Les frais de notaires. Ceux-ci peuvent être élevés selon la surface du parking. Les émoluments notariés sont dégressifs : plus le bien est important moins les frais sont élevés. Donc qui dit petits prix dit frais élevés. L'achat d'un parking à 9.000 € peut occasionner des frais de notaire d’un montant de 1.818 €, soit 20 % du prix du bien. Sans oublier pour l'achat d'un parking la TVA au taux normal (20%). Il ne faut pas oublier que chaque année il faudra payer la taxe foncière, équivalent à 1 ou 2 mois de loyer
- En copropriété, il faudra s’acquitter des différentes charges de copropriété, électricité des parties communes, etc…
La localisation du parking, critère essentiel
Comme tout placement immobilier, l'emplacement fait toute la différence. C’est même le point le plus important. L’emplacement détermine le prix d'achat et le montant du loyer. Ainsi il faut cibler les meilleurs emplacements de parking, au centre-ville, dans un secteur où la tension du manque de stationnement est importante
Attention aussi au positionnement à l'intérieur du parking. Il vaut mieux des places au premier sous-sol, proches des issues (ascenseurs ou escaliers), qui sont plus recherchées. Les boxes fermés, plus chers, sont aussi très demandés comme place de parking ou lieu de stockage.
Il faut prendre également en compte la taille et la hauteur sous plafond du parking : les voitures peuvent être de tailles différentes et parfois très grosses !
La fiscalité, un élément essentiel pour calculer sa rentabilité
Avant d'investir dans un parking il faut également tenir compte de certains éléments. En effet les loyers des parkings sont imposables au titre des revenus fonciers lorsqu'ils ne s'accompagnent d'aucun service ou d'aucune prestation autre que le simple gardiennage.
Si les revenus fonciers bruts sont inférieurs à 15.000 € par an, on peut bénéficier du régime d'imposition simplifié dit micro-foncier.
Si ces revenus sont supérieurs à 15 000 €, le régime réel d'imposition s'appliquera.
Les garages sont aussi soumis à la taxe d’habitation s’ils constituent la dépendance d’un logement. S’ils se trouvent à une adresse différente, ils ne sont pas imposables à condition qu’ils se situent à plus d’un kilomètre de l’habitation.
le propriétaire de la place de parking (box, garage) devra payer la taxe foncière sur les propriétés bâties, car il est propriétaire d’une fraction de la propriété bâtie.
A la revente, l’imposition sur les plus-values en février 2024, se fera au taux de 36,2 %,
Si le prix de vente du parking n'excède pas 15 000 euros, la vente sera exonérée de l’impôt sur la plus-value immobilière.
En région parisienne, on peut investir dans des parkings pour 15.000 € en moyenne. A Paris, c’est plus cher, au moins 24.500 € en moyenne selon la chambre des notaires de Paris. Mais certains quartiers sont plus demandés donc plus chers : le Marais, Saint-Germain-des-Prés affichent les valeurs de 60.000 €. Dans la capitale, les loyers vont de 50 à 200 € par mois. En province, les prix varient entre 6.000 et 25.000 €. Les loyers vont de 45 et 100 € par mois.
Une étude réalisée par le site internet SeLoger en avril 2021 indiquait que « la demande de place de stationnement en sous-sol à Paris a été multipliée par 1,6 au cours des six derniers mois ». La rentabilité nette se situerait entre 4.8 et 8.1% dans certaines villes comme Strasbourg, Saint-Étienne, Nîmes et Montreuil.